La proposition de loi visant à démocratiser le sport en France a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Le CNOSF avait souhaité se positionner relativement aux différentes propositions portées par la loi en organisant un Congrès exceptionnel le 25 janvier dernier. La référence ayant été faite à ce Congrès à de nombreuses reprises au cours des débats, nous avons la faiblesse de penser que ce Congrès aura été déterminant quant à l’examen de cette proposition de loi dans un calendrier parlementaire chargé. Après les premières déceptions ressenties à l’issue de l’étude en commission et du dépôt des amendements, nos différents contacts avec les autorités politiques nous laissaient espérer une meilleure prise en compte de nos aspirations collectives. En fin de compte, le CNOSF a dû adresser un courrier aux députés pour exprimer ses préoccupations et demandes.
Certaines de celles-ci ont été entendues, d’autres moins, d’autres pas du tout. Il nous avait pourtant semblé qu’une position exprimée en Congrès et par votes électroniques secrets, avec une participation de l’ordre de 90%, reflétait un esprit de responsabilité et d’expression démocratique sur des sujets qui concernent directement la vie des fédérations membres du CNOSF. Nous espérons maintenant que le Sénat sera réceptif à nos attentes.
De manière générale, la façon dont certains députés se sont exprimés sur les dirigeants fédéraux, qui rappelons le, sont pour leur grande majorité des bénévoles, démontre une méconnaissance totale du fonctionnement fédéral.
C’est d’autant plus regrettable que ces attaques sont le fruit de représentations caricaturales qui ne reflètent en rien le quotidien d’un dirigeant fédéral.
C’est d’autant plus regrettable que la crise sanitaire et sociale actuelle fragilise déjà tout l’édifice du sport fédéré.
C’est d’autant plus regrettable que le texte ne comprend aucune mesure pour accompagner et valoriser l’engagement des bénévoles.
L’engagement associatif ne se décrète pas, il s’accompagne, il s’encourage, il se respecte.
Source : CNOSF