Nous vivons aujourd’hui une situation totalement inédite, que nul n’avait réellement envisagée.
Confinement presque total, angoisse généralisée, désorganisation de toute vie collective…
Devant les conséquences gravissimes de la situation actuelle, parler de sport peut sembler dérisoire…
Suspension ou arrêt définitif des championnats, report des manifestations sportives, dont les JO de Tokyo, Tour de France en suspens… Bien sûr, ces questions sont importantes, mais elles ne sont que secondaires par rapport aux questions de santé publique, et aux questions économiques.
Pourtant, on entend beaucoup parler d’activité physique pendant le confinement… Rappelons d’abord que nous sommes en période de confinement. Sortir pour exercer une activité physique est fortement encadré. Il faut le respecter strictement. Arrêtons la propagation du virus. Limitons au maximum les occasions de contact. il ne faut pas transiger.
Alors que nos clubs se trouvent aujourd’hui dans une situation de suspension totale d’activité, il n’est de cesse que les journaux télévisés vantent les actions des sportifs de haut-niveau et des coachs sportifs qui utilisent les réseaux sociaux et les moyens vidéos pour apporter images, exemples, et conseils pour pratiquer un minimum d’activité physique.
On entend même des questionnements du genre « Est-ce que les licenciés retourneront dans les clubs après la période de confinement ? »
C’est peut-être le moment pour nous, dirigeants, bénévoles, pour nous interroger sur le rôle de nos associations, notre rôle. Quel est notre valeur ajoutée ? Qu’est-ce qui nous distingue de la pratique commerciale ou de la pratique individuelle hors club ?
Nous avons le temps, en ce moment.
Et si, dans chaque association sportive, nous nous interrogions collectivement sur le réel projet collectif porté par le club ?
Et si nous en profitions pour échanger avec nos bureaux directeurs, nos licenciés, pour poser collectivement les bases d’un renouveau de nos associations, dans un contexte où le sport est plébiscité pour ses vertus sociales et de santé publique ?
Et si nous réfléchissions collectivement, dans chaque association, à la manière avec laquelle nous allons reprendre nos activités en les transformant ?
Au CDOS de la Vienne, nous ne sommes pas en chômage technique.
Si quelques actions de terrain ont été suspendues, notre équipe est bien au travail, en télétravail évidemment, et disponible pour vous accompagner.
Gardez-le moral. Protégez-vous. Portez-vous bien.
Patrick Girard,
Président du CDOS de la Vienne
